NOTRE DAME DU BON CONSEIL
Icône à la Tempera 40*46 cm
POURQUOI LE PAPE LÉON XIV VENERE L'ICÔNE DE NOTRE DAME DU BON CONSEIL ?
Juste après son élection, le pape Léon XIV s’est rendu en visite au sanctuaire marial de Genazzano, à une cinquantaine de kilomètres de Rome pour prier devant l’icône de Notre Dame du Bon Conseil.
Genazzano est une maison des Augustins, l’Ordre auquel appartenait Léon XIV avant son élection. Mais c’est aussi le lieu d’une image vénérée par un autre Léon : Léon XIII, grand promoteur de cette dévotion. Il a publié un Décret par lequel
il ordonne l’insertion, dans les litanies, de l’invocation de Mère du Bon-Conseil en 1884. Il autorise le scapulaire de Notre-Dame du Bon Conseil, le 17 mars 1903, il élève l'église de Genazzano au rang de basilique mineure et par décret du 22 avril 1903 ajoute aux litanies de Lorette l'invocation Mère du Bon Conseil, priez pour nous
Notre Dame du Bon Conseil est un vocable de la Vierge Marie devenu particulièrement populaire après la découverte de l'image d'une Vierge avec l'enfant Jésus dans le sanctuaire de Genazzano, le 25 Avril 1467. La fête de cette dévotion est célébrée le 26 avril.
Au fil des siècles, les papes favorisent et encouragent la dévotion à Notre-Dame du Bon Conseil. Pie V envoie au sanctuaire un cœur d'or comme ex-voto, Urbain VIII s'y rend en pèlerinage pour demander la fin de la peste. Innocent XI couronne l'image, Clément XII accorde une indulgence plénière à ceux qui se rendent à Genazzano en pèlerinage dans le jour de la fête titulaire, le pape Pie VI en 1777 concède un office propre avec messe pour la fête de la Mère du Bon Conseil ; le pape Benoît XIV par le bref Iniunctae Nobis du 2 juillet 1753 autorise la pieuse union de la Mère du Bon Conseil de Genazzano.
Plusieurs saints et papes font le pèlerinage, on peut citer les saints Alphonse de Liguori, Gaspard del Bufalo, Paul de la Croix, Jean Bosco, Louis Orione, Michele Rua, Mère Teresa et les papes Urbain VIII, Pie IX, Jean XXIII, Jean Paul II et Benoît XVI alors cardinal2. Le conseil est une réflexion qui fait la raison sur la conduite à tenir pour la direction de la vie et des actions. Il est un acte de la vertu de prudence ; car l’homme prudent n’agit qu’avec conseil, et l’on appelle imprudent celui qui marche sans réflexion et sans dessein. Dans l’ordre surnaturel la prudence de l’homme, trop courte par elle-même, est éclairée et retenue par le don du conseil, troisième don du Saint-Esprit.
Le conseil, qui sert à l’homme pour se diriger soi-même, lui sert aussi pour diriger les autres ; car celui qui porte la lumière devant ses pas éclaire par le fait même ses compagnons de voyage.
Marie est de toutes les pures créatures la plus éclairée pour elle-même, et elle est, à cause de cela, la lumière la plus sûre pour ceux qui marchent à sa suite avec dévotion ; la mieux conseillée et la meilleure conseillère de toute la famille humaine.
Cette mission très spéciale de Marie dans l’Eglise a été proclamée par les saints. Saint Bernard l’appelle : la Conseillère universelle ; saint Anselme : notre Conseil dans nos nécessités ; l’abbé Godefroi : la Conseillère qui amène les pécheurs à la pénitence, et saint Bonaventure : le Conseil de ceux qui manquent de sagesse.
C’est donc avec raison que les chrétiens honorent Marie sous le titre glorieux de Notre-Dame de Bon Conseil, et que l’Eglise lui a consacré une fête sous ce vocable.
QUELLE EST L'HISTOIRE DE L'ICÔNE DE
NOTRE DAME DU BON CONSEIL ?
Au XVè siècle, à Genazzano en Italie, une pieuse veuve nommée Pétruccia, du tiers ordre de Saint-Augustin, était profondément émue du manque de foi de son époque. Elle priait sans cesse conjurant le Seigneur d’avoir pitié de son peuple. Une nuit, elle eut une extase pendant sa prière. La Vierge Marie lui annonça qu’une image célèbre de Notre-Dame de Bon Conseil allait arriver dans son village. La Sainte Vierge lui ordonna en même temps de lui construire un sanctuaire.
La bienheureuse Pétruccia entreprit aussitôt la reconstruction de l’église. Au mois d’avril 1467, l’édifice fut terminé, et Pétruccia attendit avec confiance le miracle que la Sainte Vierge lui avait promis.
Le 25 avril de cette même année, lors de la fête du village, tout à coup, vers le soir, une lumière éclatante apparut dans le ciel, on entendit retentir des concerts angéliques, et bientôt on aperçut, portée dans les airs par des mains invisibles, une image de la Sainte Vierge, qui vint s’arrêter sur la muraille de la nouvelle église. En même temps les cloches se mirent à sonner à toute volée d’elle-même.
Le dessin de la Vierge s’anima peu à peu d’un sourire plein de tendresse. Elle fut accueillie avec beaucoup de reconnaissance et d’allégresse dans l’Eglise.
Cette image merveilleuse promise à Pétruccia était précédemment honorée à Scutari en Albanie.
Alors que la guerre et pillages se rependaient dans leur pays, 2 amis Giogio et Sclavis, priaient en la regardant avec amour, tout à coup, ils virent une blanche nuée qui semblait sortir de la muraille. Elle environna doucement la sainte image, qu’on entrevoyait comme au milieu d’une vapeur transparente. La Madone se détacha du mur de l’église et se dirigea vers l’Occident.
Giorgi et Sclavis se mirent en marche à sa suite, les yeux attachés sur la nuée, entraînés comme par un doux aimant.
Arrivé au bord de la mer, ils s’engagèrent sans trembler sur les flots. La mer devint un chemin solide sous leurs pas. Ils allaient sans se fatiguer. La nuée qui enveloppait la Madone, obscure pendant le jour, lumineuse la nuit ressemblait à la colonne qui guidait les Hébreux dans le désert.
Puis après ce long périple, elle arriva à Genazzano.
Depuis, Genazzano est un lieu de pèlerinage vénéré et fréquenté. Souvent on a vu l’image changer d’aspect, et les yeux de la Sainte Vierge prendre un air de vie exprimant la joie et la douleur. Que de maladies et d’infirmités guérirent ! Que de grâces spirituelles obtenues!
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NOTRE DAME
DU BON CONSEIL
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Une icône faite à la main
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